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giovedì 10 maggio 2007

Maggio francese 2007, dai casseurs e dalla 'racaille' agli studenti della Sorbona

Lo sciopero approvato da 800 universitari. Il principale sindacato si dissocia
PARIGI — Non ha fatto ancora in tempo a insediarsi Nicolas Sarkozy e già deve affrontare la prima occupazione della sua presidenza. Un'assemblea di 800 studenti della Sorbona ha votato ieri lo sciopero e la chiusura della sede di Tolbiac, nel Sud-Est di Parigi. Appello ai lavoratori: «Unitevi a noi. Mettiamo insieme le forze per combattere la politica liberale, autoritaria e razzista» della destra.

http://www.corriere.it

Cette France sent la dictature à pleins nez à force de s'être droitisée, de penser les problèmes avec les yeux du pouvoir. Cette France, où ce sont les plus de 65 ans qui ont fait basculer le scrutin en votant à 75 % pour l'Empereur selon l'Ifop (voir sondage intentions de vote le 27 avril et à 64 % d'après l'analyse intéressante (et oui) du Figaro le 9 avril ( résultats du sondage en pdf). Dans le sondage Ifop, Sarko n'atteint pas la majorité dans toute la tranche des 18-64 ans et selon celui de TNS-Sofres-le-Figaro, il ne l'atteint pas chez les 18-49 ans... Bref ce sont les vieux et surtout les retraités qui ont décidé de notre sort pour 5 ans.

Pour vos appels à manifs, trucs à dire un peu chaud, penser à l'anonymat sur Internet, reportez-vous en haut à droite sur la page d'accueil d'indy paris et tapez toujours httpS ://paris.indymedia.org sur le site... c'est comme pour les banques ou les sites d'achat, personne ne peut lire...

TOLBIAC, ceci n'est pas un tract...
Cette nuit nous occupons la fac Tolbiac.
Nous n'avons pas de revendications, on a simplement ouvert un endroit et c'est l'inverse de ce que propose Sarkozy : l'enfermement.
Ouvrir ce lieu nous permet de ne plus être isolés, de nous ancrer dans notre environnement, de discuter, de réagir et d'élargir le débat.
Organisons nous en contre pouvoir dans les facs, les écoles, les usines, la rue.
N'attendons pas les élections de Juin.
Nous refusons la situation actuelle et la prise du pouvoir par Sarkozy.
La révolte du soir du 6 mai est l'expression de notre rejet de cette société.
Sarko a déjà réalisé au pouvoir une partie de son projet et il va poursuivre.
Ce vote était un leurre et non un acte politique suprême, pour preuve les programmes sécuritaires du PS et de l'UMP étaient les mêmes : Ils ne nous proposent que la répression.
Des centaine d'arrestations, de comparutions immédiates, de mises en détentions pleuvent depuis 3 jours.
Le droit de manifester est de fait supprimé.
L'état est à l'offensive dans esprit guerrier, Sarko c'est la guerre aux banlieues, aux luttes sociales et tous ceux qui le gênent.
La justice et les CRS nous font la guerre, faisons leur la révolution.
Nous appelons les autres facs à faire de même, à occuper entre autres pour défendre les revendications étudiantes face aux réformes futures de Sarkozy.
Nous appelons les sans papiers à rejoindre la fac occupée.
Nous manifestons notre soutien à toutes les personnes arrêtées, à tous les révoltés.
Vive la revolte, Vive la révolution
AG à 12h

le jeudi 10 mai 2007 à 09h53


«C'est la guerre.» Stoeckel est aussitôt contredit. Du temps ? Légitime, l'élection ? Pas pour tout le monde. «C'est une élection manipulée, avec des sondages et des médias manipulés, des livres interdits de sortie. Il faut se mobiliser le plus vite possible», s'écrie un militant. «Le mouvement est un peu noyauté par tous les gauchistes, les anars, les totos [autonomes], les néosituationnistes», déplore sérieusement un membre des JCR. Un couple d'allure timide se faufile dans l'amphi avec un petit texte intitulé «C'est la guerre». Proposition radicale : «Abandonnons-nous au précipice de la rage.»
Hier soir, entre 300 et 400 personnes répondant à l'appel d'organisations d'extrême gauche ont manifesté boulevard Saint-Michel à Paris. L'objet du rassemblement était initialement de protester contre une manifestation d'extrême droite à Denfert-Rochereau, dans le XIVe. Plus d'une centaine de manifestants ont été interpellés par les forces de l'ordre.

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