Quand tout cela finira-t-il ?
mis en ligne le mercredi 25 avril 2007
par Gershon Baskin
Jour du souvenir en Israël : souvenir des douleurs, des pertes, souvenirs qui sont les mêmes du côté palestinien. Comment mettre fin à ces douleurs et à ces pertes ? Peut-être, conclut Baskin, "lorsque, enfin, nous célébrerons mutuellement la libération de l’autre."
Jerusalem Post, 24 avril 2007 Trad. : Gérard Eizenberg pour La Paix Maintenant
Quand les sirènes hurlent, je pleure. Le monde s’arrête et malgré le bruit décroissant des sirènes, c’est le silence que j’entends. La douleur de la perte, les sanglots de mères, de pères, de frères et de soeurs, de fils et de filles : jamais plus on ne pourra le toucher, l’embrasser, le serrer dans ses bras ni même le voir. Mort au champ d’honneur. Au service de la patrie. Il est tombé pour que d’autres puissent vivre. Des cimetières, des tombes à perte de vue, chaque année de nouvelles tombes avec de nouveaux noms gravés, de nouveaux combats, de nouvelles familles en deuil...
Comment pouvons-nous les convaincre que nous voulons la paix ? Comment peuvent-ils nous convaincre ? Comment faire ensemble pour mettre fin à tout ce chagrin, à toute cette douleur ? Comment faire pour reconnaître, chacun, le chagrin et la douleur de l’autre ?
Peut-être lorsque, enfin, nous célébrerons mutuellement la libération de l’autre.
Quand tout cela finira-t-il ? par Gershon Baskin (25 avril 2007)
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